Voix

• Elle refuse l'aide, elle n'est pas seule et peut encore remonter à la surface. Mais tu aurais dû partir il y a un an. Ne pas proposer ton aide alors que tu n'en n'avais pas finis avec toi même. C'est raté, elle veux arrêter maintenant, c'est un peu tard et ça fera mal. Mais ça aurait fait mal il y a un an aussi. 
  Elle est fatiguée, épuisée, lessivée. Autour d'elle ça ris, et elle rit aussi. Mais aujourd'hui elle pleure en riant. Et ses larmes ne sont pas de tristesses. Ce sont des larmes de rage, et de manque. Des larmes d'adieux qui mourront sur un morceau de tissus. 
  Elle partira, puisqu'elle tombe sans cesse dans le tunnel qu'ont creusé ceux qui n'ont su l'accompagner. Elle l'a creusé aussi, depuis quelques années maintenant elle l'a préparé. Durant quelques mois elle avait essayé de le reboucher, mais elle est destinée à tomber, à chuter. 
  Tu m'inquiète. Tu fais n'importe quoi et contredit tout tes discours. La vie est belle, tu leurs as dis hier ? Mais Tu n'y croyais pas, c'est cela ? 
  Son sang n'est plus rouge, il est noir, il pourrit dans ses veines. Bientôt il t'empoisonnera. Tu t'empoisonnes.

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